En 1898, le
parc automobile français ne
compte guère plus de 1000 voitures particulières.
Il faut
noter qu'à cette époque, une véritable
"autophobie"
règne dans une partie du public et parmi nombre
d'élus.
Un déplacement en automobile est une aventure
épique.
Comme le code de la route n'existe pas encore, les abus de
l'autorité sont monnaie courante. La
traversée des villes
doit se faire à une lenteur
telle qu'un agent puisse rattraper
l'automobiliste et lui infliger une amende, laquelle
est parfois
assortie de quelques jours de prison par le tribunal du lieu.
La toute jeune
profession automobile, soucieuse d'apprivoiser les populations organise
des courses. En
fait, il s'agit moins de compétitions que de
représentations publiques.
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